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Efka est une artiste peintre française, née au Maroc.  

 

Attirée par la peinture dès son enfance, elle ne peindra néanmoins sur toile qu’à partir de 1990.

En 1997, pour la 1ère fois, elle dévoile son travail à des amis, qui la poussent à participer au 25ème salon Art Expo de leur ville, Ballancourt sur Seine. Elle y expose alors 2 tableaux parmi ceux d’artistes tels que Henrik Kinsky et Pierre Jutand. Cette 1ère exposition la marque profondément : “lorsque j’ai vu mes 2 tableaux parmi les oeuvres de ces artistes reconnus, je me suis sentie minuscule, j’ai pris la mesure du chemin qu’il me restait à parcourir”, dit-elle.

Sa seconde exposition aura lieu en 2002, toujours sur l’impulsion d’amis. La ville de Champagne-sur-Seine, près de Fontainebleau, organise un évènement où elle va exposer les toiles qu’elle peint depuis 1990.

Elle y remporte un prix pour son portrait “Recueillement”.

A la même époque elle développe un intérêt pour la sculpture.

En 2013, elle participe à une exposition annuelle qui a lieu 4 mois durant dans la ville de Moret-sur-Loing. Ses tableaux y sont exposés au Moulin à Tan, en juillet.

Un galeriste remarque son travail et lui propose d’exposer à Barbizon, ce qu’elle fait d’octobre à juin 2013.

En 2013, une blessure à la main la condamne à cesser toute activité manuelle artistique pendant 3 ans.

En 2016, elle reprend ses activités dans les Charentes où elle vit pendant 2/3 ans, puis de nouveau à Paris en septembre 2019. Elle travaille actuellement sur des sculptures.

Autodidacte par choix, son processus de création puise ses sources dans la vie de tous les jours : bruits, odeurs, couleurs, mouvements, elle absorbe tout ce qui l’entoure.

“J’absorbe tout ce qui m’entoure, je ne l’analyse pas. Cela me procure des émotions que je restitue sur la toile de manière spontanée, pulsionnelle, parfois assez violente. A ce stade, ma peinture est guidée par la nécessité absolue du geste. Lorsque je peins, je ne pense pas, je fais. Seul compte le mouvement, et ce que je lâche dans le mouvement”.

Efka peint quasiment toujours à main levée, sans préparation. Parfois d’un seul jet, souvent en superposant les couches, jusqu’à ce que sa peinture soit en accord avec ce qu’elle éprouve. Ce tâtonnement fait partie de sa démarche, elle l’intègre à ses peintures : ses erreurs et imperfections, qu’elle ne veut pas nier ou rejeter, ont leur empreinte dans les couches successives de certains tableaux.

Efka, peintre existentialiste ?

“Je ne sais pas, mais en tout cas, je ne suis pas intéressée par les obligations, doctrines ou considérations établies, ni par les apprentissages conventionnels, sauf s’ils s’inscrivent dans la nécessité de faire évoluer quelque chose dans l’expression de ma peinture. Finalement, j’aime cette incertitude et ce doute permanents que me confère le fait d’être autodidacte, cela me stimule. Ce que je veux, c’est apprendre, progresser, en suivant ma propre voie, authentiquement, en recherchant dans le “faire” et non dans le “penser” ou dans le “correct”, au plus proche de mes ressentis, de mon instinct et en restant ouverte aux hasards, intuitions, coïncidences, et autres imprévus.

Je construis ce processus créatif. A moins que ce soit ce processus créatif qui me construise... Mes tableaux, de styles divers, sont le reflet de cette construction, toujours en évolution, toujours spontanée, et seul cela compte”.

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